Le premier à gravir L’Everest


En ce monde, il faut accomplir ses rêves car sans rêves, on a pas de buts.  Les plus grands rêveurs sont ceux qui accomplissent les plus grandes choses: Léonard de Vinci, Walt Disney, Albert Einstein...Ils ont choisis de vivre leurs rêves.  Voici une lettre d’un de ces  grands rêveurs, un alpiniste sans peur.

 

George Herbert Leigh Mallory                                                                                        Élèves du Lycée International de Los Angeles

Alpiniste du mont Everest                                                                                       1105 W. Riverside Drive, Burbank, CA 91506

Himalaya - Face nord

8848 mètres d’altitude                                                                                       Tibet, le 8 juin 1924    

 

 

Chers Lecteurs,  

 

Bonjour, je m’appelle George Herbert Leigh Mallory. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis un homme passionné, on pourrait presque dire posséder.  Je suis né le 18 juin 1886 en Angleterre.  J’ai toujours aimé grimper depuis ma plus tendre enfance.  Quand j’avais huit ans, je suis monté en haut de l’église de mon père.  Ensuite, à onze ans notre famille est partie en vacances à la mer; j’ai vu un énorme rocher qui semblait m’appeler.  Toujours casse-cou, j’y grimpa et attendis que la marée monte ; je voulais voir ce que cela ferait si je restais sur le rocher pendant des heures, au grand désespoir de mes parents.  J’aimais les sensations fortes!

 

Ensuite à Winchester Collège, je fus recruté par un professeur pour  une sortie dans les Alpes: jamais je ne me suis senti plus libre !  Après ma graduation de Cambridge,  je me suis marié avec Ruth, puis la Première Guerre mondiale éclata ; je dus suspendre mes rêves d’alpinisme temporairement.  À mon retour, je suis devenu un professeur et un père, mais ceci ne m‘a pas arrêté de continuer à grimper dans les Alpes. Ensuite, en 1921, j’ai orienté mes rêves vers le mont Everest. Vous ne pouvez pas savoir ce que j’ai ressenti la première fois que je l’ai vu.  Cette montagne était à la fois mon amie et mon ennemie.  Il fallait qu’elle m’appartienne !    

 

Je n’en dormais plus, comment arriver au sommet ?  Personne avant moi n’avait osé:  je devais y arriver !  Avec persévérance, je trouvais la route que les alpinistes utilisent toujours:  devant moi s’ouvrait l’âge d’or de l’aventure avec ma première expédition où j’innovais le système de camps pour s’acclimater au manque d’oxygène.

 

Pour la seconde expédition, avec les hommes que j’avais recrutés nous allions enfin tenter le sommet ; comme pour la première ascension, nous n’avions pas d’oxygène. Malheureusement une avalanche tua sept de nos hommes et mit fin à nos efforts. Momentanément désœuvré, je suis revenu à Londres où un journaliste me demanda :

“Pourquoi gravir l’Everest ?”

“Parce qu’il est là”, j’ai répondu sans avoir rien perdu de ma passion.

 

Pour la prochaine expédition, nous avions des caméras, des appareils photo et cette fois-ci, même des masques à oxygène (mon ami  Sandi Irvine m’aida à les perfectionner pour les rendre moins lourds).  Sandi et moi étions les seuls à monter pour le sommet, car les autres nous filmaient.  Nous allions enfin arriver à l’aboutissement de nos rêves, quand une terrible tempête est arrivée, la corde entre moi et Sandi s’est coupée.  J’ai dégringolé la face nord, puis je me suis cassé une jambe.  En moins de trente minutes, je gelais et je m’envolais au-delà du plus haut sommet de notre planète, vers les cieux…  Je suis mort le 8 juin 1924. Il fallut 75 ans pour retrouver mon corps. Le mont Everest restera à toujours ma demeure : mon paradis!  

 

Ma mort reste un mystère: on n’est pas sûr si je suis le premier homme à monter le mont Everest, car ils ont retrouvé mon corps en dessous du sommet (j’avais promis à ma femme de mettre sa photo en haut du Mont, on n’a jamais retrouvé sa photo ni au sommet, ni dans ma veste ou je l’avais placée).  Ce qui est sûr c’est que certains vont m’appeler un fou, un rêveur, un homme qui ne craignait pas la mort, mais surtout un philosophe alpin.  D'après ma vie, j'espère que vous avez appris qu’il n’y a rien de plus beau que de rêver et que si vous êtes assez courageux, vous pouvez accomplir tout ce que vous voulez, comme moi.  Faites la guerre contre vos limites pour découvrir votre vraie personne.  Si je vous écris, c’est pour vous inviter à venir me voir en haut de mon domaine, l’Everest:  je vous y attends!


Très amicalement,

G. Mallory                                                                                          








 

Écrit par Sébastien de Warren 6C : futur alpiniste ! 

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